Le
parc et les jardins
On
y accède par un escalier à double
révolution dont
le perron, enrichi par une élégante rambarde en
fer
forgé du XVIIIe, est encadré également
par deux
pots à feu de style Louis XV. Il surplombe un
nymphée
dont l'architecture renvoie à celui qui est
élevé
dans le parc du château voisin de Gerbéviller (54).
En face, au
centre d'un massif orné de topiaires centenaires se dresse
une
statue de la Nymphe Erignie, tenant entre ses mains la traditionnelle
hure de sanglier. sans doute par référence aux
passions
cynégétiques des Mauléon ou des
Gondrecourt.
Quelques
allées conduisent dans un bosquet qui abrite une ancienne
glacière et une fabrique.
L'une
d'entre
elles
s'inspire visiblement du Canope de la Villa Adriana à
Tivoli.
Elle apparaît dans un dessin aquarellé
préparatoire
représentant un projet d'inspiration romantique du parc
conçu, vers 1870. Ce réaménagement n'a
connu qu'un
début d’exécution dans le creusement
des bassins et
la création des allées. C’est sans
doute à
la suite d’un voyage en Italie que cette
référence
au canal, qui reliait Alexandrie au Nil a été
envisagée. C'est probablement au cours de ce
séjour qu'a
été rapporté le petit
éphèbe en
marbre blanc placé au centre du parterre de la terrasse.
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escalier à
double révolution
vue de la fabrique
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